Des Anges De Nos Forets

Des Anges De Nos Forets Bouledogue français

Bouledogue français

historique

Le bouledogue français en particulier


 


 


Le bouledogue ou bouledogue français est une race canine de la race molosses qui apparut d'abord en orient avec le molosse de sumer dont les principales caractéristiques sont un crane très développé, un corps trapu et court près du sol, des babines pendantes et une imposante musculature. Il descend du dogue du tibet, ancêtre de tous les chiens de type molosse et dont il tire certaines particularités, comme le museau aplati et la machoire puissante. Le poil est assez court, de couleur généralement bringé.


La taille du bouledogue est moyenne, et en fait un type de molosse relativement petit.


 


 


 


 


C'est vers 1850 que ce chien est importé en France par des ouvriers britanniques. Il rencontre un certain succès comme chien ratier auprès des commerçants. Ce n'est que plus tard après cette francisation qu'il devient un chien de compagnie apprécié par les Occidentaux des deux côtés de l'océan Atlantique.


Fin du XIXe siècle, le Kennel Club acceptait déjà comme canon des toy bulldogs, proches des bouledogues français. Ce qui fut l'objet de discussions interminable entre Français et Britanniques… Néanmoins les Français maintiennent l'idée que le canon de la race leur appartient et que la race existait bien avant. Il est probable que ces toy bulldogs s'accouplèrent avec de petits ratiers français et que de ces croisements apparut ce petit chien de 11 kg, plus proche du bouledogue que du ratier. Une sélection devait donner la préférence aux oreilles droites plutôt que repliées et à un corps plus trapu. Ces chiens étaient à la fois utilisés pour la chasse des rongeurs indésirables et comme chien de compagnie, notamment auprès des bouchers des quartiers de la Villette et des Halles à Paris, ou encore auprès des prostituées chez qui leur originalité séduisait les visiteurs. À cette époque, Toulouse-Lautrec adora ces petits chiens amusants, effrontés, avec une frimousse remarquable. La popularité de ce chien croissait auprès de certains amateurs comme Édouard VII du Royaume-Uni qu'on peut voir sur certaines photographies en compagnie de son bouledogue français appelé Peter. Le bouledogue français fut également la coqueluche de Mistinguett, Colette et Yves Saint-Laurent. La race connut un succès fracassant jusqu'aux États-Unis où des personnalités comme Joséphine Baker s'entichèrent de leur petit animal. Avec les difficultés et les affres des guerres mondiales, beaucoup d'éleveurs de chien abandonnèrent leur élevage, si bien que cette race a progressivement perdu sa notoriété. On remarque cependant à partir de 1980 un regain pour l'élevage du bouledogue français. Les bouledogues français sont parfois appelés « dondon » ou « bouli » par les passionés